Maux de grossesse : pensez à l’ostéopathie
On parle beaucoup de méthodes de relaxation et activités diverses pendant la grossesse, qui permettent de faire disparaitre les petits maux, désagréments et sources d’angoisse, mais on pense rarement à l’ostéopathie. L’ostéopathie est une thérapie complémentaire à la médecine allopathique et répond à de nombreux motifs de consultations tels que : la douleur (ostéo-articulaire, maux de tête), les troubles digestifs, les troubles gynécologiques et urinaire, le stress, les acouphènes, les vertiges ou les troubles du sommeil. L’objectif est de se servir des ressources du corps pour lui permettre, suivant un principe d’auto-guérison, de retrouver ses fonctions initiales c’est-à-dire le maintien d’un état de santé sans douleur permettant un équilibre intérieur.
Lors de la grossesse, le corps est exposé à de multiples changements (modifications hormonales, prise de poids, bascule du bassin) qui le transforment et perturbent son fonctionnement global :
-L’utérus prend une place de plus en plus importante dans l’abdomen et peut modifier le fonctionnement digestif et urinaire. La future mère peut alors souffrir de remontées acides, de constipation, mais aussi de mauvais retour veineux (jambes lourdes, pesanteur abdominale, hémorroïdes), de troubles urinaires et parfois d’un sentiment d’oppression.
-Le schéma postural de la femme enceinte évolue. Il est en constante adaptation. Certains muscles et articulations doivent fonctionner plus que d’habitude et dans des amplitudes différentes, cela entraine souvent des douleurs type sciatique, des lombalgies, des raideurs entre les omoplates et des blocages au niveau du bassin.
En faisant appel à des techniques douces, l’ostéopathie permet d’apporter des solutions efficaces et non médicamenteuses à ces maux. L’ostéopathe favorise l’équilibration des pressions au sein du corps de la femme enceinte et diminue ainsi les contraintes sur les organes, les muscles et articulations sur-sollicitées.
L’ostéopathie permet aussi de préparer le bassin à l’accouchement. Le diabète gestationnel expose à la naissance d’un bébé un peu plus gros que la normale, même si ce risque est considérablement réduit par la prise en charge du diabète. La préparation ostéopathique permet d’optimiser la capacité d’adaptation du bassin de la mère et de préparer l’assouplissement de son périnée pour faciliter le passage du bébé, limitant ainsi les risques de déchirures périnéales.
L’effet-rebond ou les désagréments après une séance d’ostéopathie
Vous êtes allé faire votre séance chez l’ostéopathie, vous en sortez soulager mais voilà que quelques jours plus tard, des douleurs commencent à se faire ressentir dans les parties traitées. Et là, vous vous demandez si l’ostéopathie a été la bonne méthode pour vous. Ce qui vous arrive porte le nom d’effet-rebond. C’est une aggravation réactionnelle transitoire qui survient le lendemain ou le surlendemain d’un soin, alors que tout semblait aller pour le mieux. En général, ce type de réaction a lieu lors des premières séances et ne se reproduit que rarement après. Cette phase est d’autant plus surprenante que la personne, rentrée soulagée par le soin, se sentait alors beaucoup mieux, d’où sa déception (« ça n’a pas marché » ou « ça n’a servi à rien« ) ou le doute (« le thérapeute n’aurait pas fait une bévue ?« ). Eh bien c’est étrange, mais ce qui se passe est tout à fait normal, et même plutôt attendu.
Même si c'est désagréable, cet effet rebond est donc de bon augure. Il révèle que l’organisme retrouve le pouvoir de corriger les problèmes à l’origine du symptôme. En général, cela montre que l’on a touché à une cause profonde et assure la disparition d’un amas de symptômes et de la non-réapparition de ceux-ci, sauf si la personne retombait sur la même cause. Ceci serait alors l’indice d’un traumatisme émotionnel inconscient sur laquelle il conviendrait de se pencher.
La personne peut donc naturellement présenter après une bonne séance des signes de fatigue, des courbatures, des douleurs migrantes (un coup le genou fait mal, puis la hanche, les lombaires, puis tout ça disparaît alors qu’une autre douleur survient à la nuque, etc.). L’intensité est tout à fait variable et semble dépendre de la chronicité, des tissus concernés et de l’importance du traumatisme à l’origine de tous ces maux.
Pourquoi emmener bébé chez un ostéopathe ?
On le sait que l’ostéopathie est bénéfique pour les sportifs et les femmes enceintes mais qu’en est-il du nourrisson ? En effet, cette thérapie apporte aussi ses bienfaits au nourrisson même si beaucoup de personnes pensent que les manipulations exercées par les ostéopathes présentent des risques pour le bébé qui est vulnérable et fragile. Rassurez-vous, un bon praticien en ostéopathie ne peut faire que du bien à votre bébé.
Avant toute chose, il faut savoir qu’un bébé est exposé à différents troubles avant même l’accouchement, ce qui se manifestera assez rapidement dès ses premiers mois. Ces troubles peuvent être causés par une mauvaise posture in utero ou par un accouchement compliqué ( long, court, déclenché, retardé, césarienne). Quoi qu’il en soit, il est possible que le bébé ait souffert, et que sa souffrance se traduise par des pleurs ou cris excessifs. Il faudra donc songer à consulter un ostéopathe pour régler les petits soucis. Quelques séances chez l’ostéopathe permettent au bébé d’éviter des reflux gastro-½sophagiens, des troubles du comportement (hyperexcitabilité par exemple), des troubles du sommeil, des déformations crâniennes et plagiocéphalies (aplatissement d’une partie du crâne), des coliques et autres troubles digestifs, un canal lacrymal obstrué (provoquant des écoulements au niveau des yeux) et des torticolis congénitaux.
Comment se déroule une séance ?
La séance débute de façon « classique », c’est-à-dire comme pour les adultes, à savoir par un interrogatoire durant lequel l’ostéopathe va amasser un nombre important d’informations concernant le bébé, l’accouchement ainsi que les troubles repérés par les parents. Une fois allongé sur la table d’ostéopathie, ou assis contre lui, l’ostéopathe posera avec douceur sa main sur le bébé et procédera à une batterie de tests et de manipulations très douces. Il placera bien entendu sa main au niveau du crâne du bébé pour évaluer son MRP (mécanisme respiratoire primaire).
Les méthodes employées par les ostéopathes peuvent varier, mais ils ont le plus souvent recours à l’ostéopathie tissulaire, durant laquelle ils positionneront une main au niveau du bassin et l’autre au niveau du crâne du bébé, et suivront les mouvements des tissus du bébé. Les mouvements reprennent finalement jusqu’à la libération complète des tensions.
Quelles sont les réactions de bébé ?
Les bébés n’aiment pas qu’on leur pose la main sur la tête, et ils réagissent très souvent en pleurant lorsque l’ostéopathe les manipule. Néanmoins, l’approche du praticien est totalement indolore, et il faut savoir que si le bébé pleure, c’est parce qu’il a une meilleure perception des tensions qu’il ressent quotidiennement. Il est donc possible de le distraire en jouant avec lui par exemple, mais en aucun cas le bébé ne sera immobilisé. Certains enfants plus inquiets que d’autres pourront être soignés directement dans les bras des parents, mais il est conseillé de le laisser « aux mains » de l’ostéopathe.
Le vrai et le faux de l’ostéopathie : les questions auxquelles certaines personnes restent sceptiques
On m’a dit que….on peut être paralysé…..craquer, ça fait vraiment mal…l’ostéopathie présente beaucoup de risques…les fausses idées à propos de l’ostéopathie sont nombreuses et certaines rumeurs freinent les patients à opter pour cette médecine. Pourtant c’est un soin reconnu et légiféré par le domaine médical après plusieurs études et expériences cliniques qui affirment les bienfaits de l’ostéopathie. Pour effacer certains doutes, cet article fera la lumière sur les polémiques à propos de l’ostéopathie.
1-Se faire craquer n’est pas bon pour les articulations : FAUX
A l’heure d’aujourd’hui, de nombreuses études cliniques (notamment anglo-saxonnes) vont dans le sens d’un bienfait de l’ostéopathie. C’est le cas notamment d’une étude qui prouve la libération d’hormones « anti-douleur » après une telle manipulation. De plus, le succès de l’ostéopathie et du nombre croissant d’ostéopathes et de patients consultant chez eux (47% de la population a consulté un ostéopathe en 2014) démontrent bien que l’ostéopathie apporte une solution inédite dans le traitement de certaines pathologies. Le craquement que l’on peut ressentir ou entendre lors d’une manipulation n’est qu’un phénomène dû à la libération articulaire que cela entraîne sans pour autant que l’on sache vraiment d’où cela provient. Plusieurs hypothèses sont en cours d’études, notamment sur une libération de gaz qui pourrait être la source de ce bruit.
2-Il y a un risque de paralysie : FAUX
Si l’ostéopathie a été reconnue c’est que les risques sont très minimes. La législation sur l’enseignement à également été faite dans le but de prévenir un tel risque. Bien entendu, vous n’iriez pas consulter un ostéopathe après un accident de voiture avec un traumatisme aux cervicales sans avoir passé d’imageries (radio, scanner, IRM) à l’hôpital. Une lésion cervicale importante ne passe pas inaperçue et vous n’iriez, le cas échéant, pas vous faire manipuler au risque d’aggraver la situation. Les personnes atteintes d’un cancer avec des métastases au niveau vertébral ont également été mis en garde. Si cela n’est pas le cas, votre ostéopathe durant l’anamnèse vous demandera vos antécédents médicaux afin de connaître cela et donc de ne pas manipuler ces zones. La pratique et l’enseignement en ostéopathie est rigoureux et le but premier de chaque praticien est d’éliminer tout les risques liés à ses actes.
3-C’est dangereux pour les enfants de moins de 6 mois de se faire manipuler : FAUX
En théorie un ostéopathe peut manipuler un nourrisson à 2 semaines. Un accouchement est un traumatisme pour le nouveau né. Que ce soit un accouchement par voie naturelle ou par césarienne la mise au monde d’un enfant est traumatique.
4-L’ostéopathie peut être un moyen de prévention : VRAI
Une articulation peut se bloquer de façon exponentielle. Passé un certain stade ce blocage entraîne une douleur, une inflammation, des contractures musculaires. C’est pour cela qu’il est intéressant qu’avant d’entrer dans ces phénomènes, l’ostéopathe peut en prévention débloquer ces zones non encore pathologiques et ainsi remettre « à zéro tout les compteurs » qui pouvaient aller dans le rouge.
5-Une manipulation fréquente n’est pas bonne pour la santé : VRAI et FAUX
Évidemment se faire manipuler tout les jours de la semaine n’est pas anodin. Cela entraîne selon moi une hyper-laxité articulaire qui va alors permettre aux petits blocages mécaniques de se faire ressentir plus facilement qu’auparavant et donc nécessite un besoin de se faire « craquer » très souvent. Exemple : si vous vous faites craquer les doigts, plus vous le ferez souvent sans besoin, juste par réflexe par exemple, plus vous aurez le ressentit d’avoir envie de le faire souvent. Forcez-vous à stopper ce réflexe et vous verrez que par la suite, ce besoin disparaîtra. Hors pathologies il est recommandé uniquement de voir son ostéopathe 2 fois par an.
6-L’ostéopathie est douloureuse : FAUX
Des techniques vont dans le sens de la réduction articulaire donc dans la libération articulaire. Mais, il est vrai que si un patient vient en étant hyperalgique, complètement bloqué et que rien que de l’effleurer lui occasionne des douleurs, le praticien est contrait d’apposer ses mains sur lui tout en faisant attention de ne pas lui faire trop mal. Évidemment la douleur est subjective et propre à chacun mais cette pratique ne fait pas mal en général.
7-Une connaissance a fait seulement une séance et il a été guéri, j’ai les mêmes symptômes que lui, je peux aussi me faire traiter rapidement : VRAI et FAUX
Les mêmes symptômes n’invoquent pas forcément le même mal. Cela pourrait être une autre pathologie par exemple que l’ostéopathie ne traite pas. C’est souvent le cas pour une sciatalgie. Votre ami est venu avec un simple blocage lombaire qu’il lui procure une sciatalgie. Vous, vous pouvez avoir le même symptôme avec une hernie discale exclue qui n’est pas manipulable. OU, votre ami est venu avec de forts maux de tête occipitaux de types « mécaniques ». Vous, vous pouvez avoir le même symptôme mais en l’occurrence vous pouvez souffrir d’hypertension intracrânienne. Le côté mécanique n’est alors pas d’actualité. Cela est également vrai pour le nombre de consultations. L’âge, la durée des symptômes, l’environnement de la personne etc… fait qu’il faudra peut être quelques séances de plus ou de moins pour arriver aux mêmes résultats.
8-L’ostéopathie n’est pas remboursée : FAUX
L’ostéopathie n’est pas prise en charge par la sécurité sociale mais par contre beaucoup de complémentaires santés (mutuelles) prennent en charges de façon partielles ou totales l’ostéopathie. Renseignez vous auprès de votre complémentaire.
9-Un bon ostéopathe fait une séance d’au moins une heure : VRAI et FAUX
Une heure pour une vertèbre de bloquée cela peut paraître un peu excessif. A moins de vouloir justifier un acte ostéopathique par le temps, un problème vite cerné est un problème vite réglé. Généralement, lorsqu’un patient se bloque sur un faux mouvement par exemple il va ressentir un blocage à un endroit précis… une vertèbre ou 2 d’incriminées tout au plus. A contrario, un patient venant faire un « check up », une révision semestrielle va, quant à lui, avoir le droit à une mise à niveau complète. Arrivant sans douleur, avec quelques gênes tout au plus, son état post-manipulation sera tout à fait indolore.
10-Tout les ostéopathes sont reconnus et agrémentés : FAUX
Seuls les ostéopathes diplômés d’une école reconnue par l’ARS (agence régional de santé) possèdent un numéro Adeli. Ce numéro est la seule façon de pouvoir obtenir un remboursement auprès de votre complémentaire santé. Renseignez vous toujours avant de prendre rendez vous chez un ostéopathe.
11-Il ne faut pas manipuler les femmes enceintes : VRAI et FAUX
Jusqu’à 6 mois, l’ostéopathie est d’une grande aide aux femmes enceintes. Nausées, vomissements, sciatalgie de grossesse sont monnaies courantes chez celle-ci. Mais, d’après la législation, il est interdit de manipuler une femme enceinte à partir de 6 mois.
Limites et contre-indications : tout savoir sur l’ostéopathie
L’ostéopathie étant une thérapie douce traite plusieurs maux mais elle n’est pas une technique miraculeuse qui convient à tous les cas. D’ailleurs l’application de l’ostéopathie est interdite pour certaines pathologies selon le décret n°2007-437 du 27 mars 2007 relatif à « la formation des ostéopathes et à l'agrément des établissements de formation ». Ce décret stipule que les manipulations obstétricales chez la femme enceinte sont interdites ainsi que les consultations pour les bébés de moins de 6 mois et les man½uvres du rachis cervical sans certificat médical d’un médecin traitant.
L’ostéopathie et ses limites curatives
L’ostéopathie est inefficace pour les maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer, Parkinson…, les cancers, les maladies génétiques, les maladies du système telles que le sida ou les maladies psychiatriques. L’ostéopathie ne prend plus en charge également les maladies inflammatoires même si elle est toutefois indiquée pour limiter les symptômes et apporter un certain confort au patient. En cas d’urgence comme une crise cardiaque, un trauma-crânien, un AVC, des fractures, des brûlures, d’hémorragie, de dissection aortique, d’hernie discale, d’appendicite ou de péritonite, l’ostéopathie reste impuissante.
Relation ostéopathe et patient
Tout d’abord l’ostéopathie ne s’applique que si le patient est consentant. Le praticien doit tenir compte de la qualité des tissus de son patient avant de pratiquer toutes manipulations. Comme l’ostéoporose ne peut être définie qu’après des examens médicaux plus approfondis, le praticien devra utiliser les techniques les plus douces possibles. En général, l’ostéopathe reste très prudent sur le choix de la technique chez les personnes âgées ou fragiles. Le patient a toujours le droit de refuser un traitement en ostéopathie car certaines pratiques incluent un toucher rectal ou vaginal. Le praticien se doit d’avoir l’aval de son patient. De même, un praticien en ostéopathie préfère toujours un traitement assisté dans le cas d’un patient mineur. Généralement, la présence des parents est sollicitée.
Ostéopathie : comment trouver un bon praticien ?
La loi Kouchner de 2002 a affirmé que l’ostéopathie fait partie de la médecine légale mais cela n’empêche pas que beaucoup soit sceptique quant à cette pratique. En 2007, de nouveaux décrets ont présenté les conditions réglementaires relatives pour enseigner l’ostéopathie. En quelques mois, une cinquantaine d’école ont vu le jour et les diplômes délivrés sont reconnus pas l’Etat. Depuis 5 ans, le nombre de praticiens en ostéopathie ont explosé et les patients ont du mal à faire leur choix pour trouver le bon.
Le registre des ostéopathes de France (ROF) a recensé 19 369 praticiens en France en janvier 2013. Cela implique qu’un ostéopathe exerce dans un bassin de 5 000 habitants pour pouvoir vivre de sa spécialité. Le domaine est, si on peut le dire, saturé, car l’installation des jeunes diplômes n’est pas bien répartie et la spécialité connait un engouement énorme. Le Syndicat français des ostéopathes (SFDO) pense même à la fermeture de nombreuses écoles qui ont obtenu accréditation après 2007.
Et pour se retrouver dans cette cacophonie réglementaire, voici quelques conseils pour les patients :
-le bouche-à-oreille : se faire recommander un ostéopathe par une personne de confiance est mieux que de faire des propres recherches dans les annuaires ou sur le net. Le site du ROF liste quand même les praticiens diplômés d’Etat pour chaque département.
-observer la plaque : la mention ‘ ostéopathe DO’ doit être bien visible sur la plaque du praticien
-la durée de la séance : une séance en ostéopathie doit durer au minimum 30 mn avec une fréquence hebdomadaire
-le bilan ostéopathique : en ostéopathie c’est le vrai diagnostic car il se fait dès la première séance voire même au début de chaque séance. Le praticien observe son patient avant toutes manipulations.
-la séance coûte entre 50 et 80 euros : une séance d’ostéopathie doit se situer entre ces tranches de prix. Cela peut être remboursé par les mutuelles mais les cas sont à étudier.
Ouverture de la première clinique de l’Institut d’ostéopathie de Rennes le 1er octobre
Se soigner même avec un petit budget, tel est l’objectif de l’Institut d’ostéopathie de Rennes situé sur le campus de Ker Lann près de Rennes (IIe-et-Vilaine). En Bretagne, l’Institut d’ostéopathie de Rennes est la première école d’ostéopathie reconnue par l’état et chaque année de plus en plus d’élèves choisissent cette spécialité pour devenir professionnel dans le domaine. Avec l’ouverture prochaine de sa première clinique, les élèves pourront s’exercer au sein de la clinique en plus des séances prodigués en entreprises ou les soins procurés lors des manifestations sportives.
Avec un diplôme d’ostéopathe délivré à niveau Bac+5 par l’Institut d’ostéopathe de Rennes, l’étudiant peut exercer et utiliser le titre d’ostéopathe. Il peut même postuler auprès de l’Agence Régionale de Santé de sa région pour faire son enregistrement et avoir sa plaque professionnelle. Grâce à cette clinique, les élèves en 4ème année pourront faire de la pratique en passant des consultations réelles sous la supervision de professionnels expérimentés.
La clinique sera ouverte aux adhérents de l’association clinique et recherche de l’IO de Rennes, aux différentes entreprises et écoles qui souhaitent profiter d’une consultation à bas prix. Pour les étudiants, la consultation est tarifée à 5 euros. Cela comprend : l’entretien personnel, les tests et bilans, les conseils et le traitement ostéopathique. Chaque patient devra consacrer 45mn de son temps pour une consultation. Des consultations gratuites seront aussi prodiguées dans les sociétés de la région afin de démontrer aux salariés les avantages d’un traitement ostéopathique sur les troubles musculo-squelettiques. Si vous avez besoin de plus d’informations, vous pouvez rejoindre la clinique de l’école au 02 99 57 23 96.
Bien-être : les techniques manuelles dans les établissements spécialisés
Efficaces pour corriger les déséquilibres du corps tout en respectant la « globalité de l’être » les thérapies manuelles comme l’ostéopathie ou la somato-psychopédagogie figurent désormais dans les programmes des centres de bien-être, des thalassos et de spas. Ces médecines alternatives attirent de plus en plus de patients à la recherche de mieux-être.
Des ostéopathes pour s’occuper de l’individu dans sa globalité
Principalement utilisées pour soulager, les techniques manuelles ne sont pas reconnues par la médecine et elles sont souvent proposées par des kinésithérapeutes, des paramédicaux et d’autres praticiens experts dans la prise en charge des douleurs fonctionnelles avec ou sans lésions organiques : maux de tête, mal de dos, troubles digestifs, problèmes nerveux, fonctionnels ou psychologiques.
Rétablir l’équilibre de l’état de santé
Selon les principes de l’ostéopathie, les pertes de mobilité des articulations, des ligaments, des muscles ou des viscères ont des effets négatifs sur tout le reste du corps et entrainer un déséquilibre sanitaire. Les manipulations manuelles du système musculo-squelettique et myofascial permettent de rétablir la situation.
La séance
Avant de faire les manipulations adéquates, le praticien commencera par tâter tout le corps du client afin de marquer les zones de tension et de déséquilibre.
Dans l’ostéopathie aquatique, le patient est installé sur des flotteurs dans une piscine chauffée à 34°/35°C. Dans les centres de thalassothérapie, l’eau de mer chauffée à 34° permet de mettre le corps en apesanteur, relâcher les tissus et éviter les manipulations vertébrales. Enfin, l’eau chaude apporte un effet antalgique à un corps qui se détend plus vite afin de faciliter l’intervention de l’ostéopathe : cibler les points de tension et les délier.
Coliques : il existe des solutions naturelles
Les coliques touchent de nombreux bébé surtout durant les trois premiers mois. Face aux pleurs de l’enfant, les parents ne savent plus comment agir et se sentent impuissants. Toutefois, il existe des solutions naturelles efficaces pour soulager les coliques.
Soulager les coliques par des méthodes naturelles
Les coliques chez les nourrissons apparaissent entre la 2ème et la 6ème semaine de vie. Vers le quatrième mois, elles ne sont plus présentes. Cette période est le temps qu’il faut à l’organisme de bébé d’être plus mature pour résister mieux à la digestion. En cas de coliques chez le nourrisson, il ne faut pas paniquer car vous pouvez procéder comme suit :
Grâce à ses propriétés apaisantes, la Calmosine est efficace. Une cuillérée à café ou 5 ml de cette potion à base de fleur d’oranger et de fenouil calmera bébé.
Pour que bébé ne ressente pas trop la douleur, un petit massage du ventre est conseillé. Massez-le avec le plat de la main dans le sens des aiguilles d’une montre.
Pour aider bébé à mieux digérer, mettez-le en position califourchon sur votre bras. Maintenez le ventre avec votre main et la tête dans le creux de votre bras.
Vous pouvez transmettre de la bonne énergie à votre bébé en le portant en écharpe dans une position ‘ventre à ventre’. Laissez-le être en contact de votre peau pour être serein
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Recourir à l’ostéopathie est aussi efficace pour les coliques toutefois il faut bien choisir le praticien
D’après une étude italienne, certaines probiotiques facilitent aussi la digestion de bébé. Il faut demander l’avis de votre médecin pour connaitre les probiotiques adaptées à votre enfant.
Mal de dos et ostéopathie : les employés de SGS bénéficient de séances gratuites
A Paris, SGS France a établi un partenariat avec une école d’ostéopathie afin que ses employés puissent bénéficier des séances gratuites. Une initiative qui entre dans le cadre du bien-être au travail et qui a sollicité beaucoup d’engouement auprès des salariés de la société.
Un bien bel exemple
Douleurs dorsales, lombalgies, cervicalgies, maux de tête ou troubles digestifs…tels sont les problèmes les plus fréquents rencontrés par les salariés de bureau. Ces divers maux nuisent à la performance des employés et ont des conséquences sur la production. SGS France a réglé le problème d’une main de maitre.
Depuis plus de 5 mois déjà, les 500 employés des sites franciliens de Paris, Arcueil, Clichy, Orsay, Evry, Sèvres et Bonneuil-sur-Marne peuvent profiter des séances d’ostéopathie gratuites. Et pour le bien-être de ses salariés, SGS France ne débourse que le minimum à l’école Ostéobio de Cachan. En effet, ce sont les étudiants en quatrième année de la filière qui s’occupent des séances. Chaque lundi entre 13 et 20 heures, les salariés ont droit à 45 minutes de séance hors heures de travail et sur rendez-vous uniquement.
Une initiative qui va s’étendre dans les autres régions
La démarche a créé le buzz auprès des salariés en France. Selon Florence Charles, DRH et Directrice de la convivialité SGS France, ce sont les petites faveurs du quotidien qui assurent l’épanouissement des salariés et le développement du groupe. Cette initiative lancée en Septembre 2012 va encore passer une période de test d’une année avant d’être appliquée dans les diverses régions. Bien sûr la réalisation dépend des écoles locales qui voudront bien participer au projet.
Du côté de l’école Ostéobio, l’enthousiasme est égal. Les élèves praticiens affirment que cette expérience leur permette de mieux se préparer aux conditions réelles qui les attendent après la formation. Au final, c’est une formule gagnante pour les deux partenaires.
Thérapie alternative : un nouveau label en préparation
Dans son dernier communiqué, le Centre d'analyse stratégique (CAS) présente son projet de création d’un label unique dédié aux pratiques médicales alternatives. Il entend également mettre en place une meilleure évaluation de ces médecines non-conventionnelles qui attirent de plus en plus d’adeptes.
Dans tout l’ensemble des pays occidentaux, les malades préfèrent dorénavant l’ostéopathie, la réflexologie, l’acupuncture et l’homéopathie. Ce revirement s’explique par la recherche de nouvelles méthodes plus efficaces pour mieux soulager la douleur. A part la guérison, certains patients recherchent même du réconfort dans ces pratiques. Parmi les autres causes énoncées figurent le manque du personnel soignant et les effets secondaires irréversibles des médicaments chimiques.
Pour déterminer le taux d’utilisation de ces médecines alternatives, une enquête épidémiologique a révélé que « 70 % des habitants de l’Union européenne ont eu recours au moins une fois dans leur vie à une pratique médicale alternative ». Le taux atteint les 80 % pour les patients qui luttent contre un cancer.
Ces données ont incité le gouvernement à faire appel au Centre d'analyse stratégique (CAS) pour effectuer un état des lieux et rédiger des propositions d’encadrement de ces médecines naturelles.
En premier lieu, le CAS a soulevé une inégalité chaotique dans le développent de ces médecines alternatives, dont le manque de statut et d’agrégation des écoles d’apprentissage. En Hexagone, seules les formations en ostéopathie et en chiropractie pour des non-médecins détiennent des reconnaissances officielles.
Puis, il existe une démesure de disciplines : médecines naturelles (phytothérapie, aromathérapie), médecines par manipulation (ostéopathie, chiropractie, réflexologie), thérapies corps/esprit (hypnothérapie, sophrologie), et autres pratiques basées sur une théorie complexe (acupuncture, homéopathie).
Ce sont ces aspects qui ont amené les membres de la commission du CAS à instaurer une urgence dans la mise en place d’un vrai label global qui regroupe ces « médecines alternatives ». Par ailleurs, une évaluation basée sur le même principe « bénéfices / risques » sera attribuée à ces pratiques et une plateforme de regroupement de l’ensemble des informations sur ces pratiques devrait être mis en place prochainement.
Ostéopathie : de nouvelles techniques
Pour mieux aider les patients à lutter contre les douleurs et les tensions, les ostéopathes ne cessent de trouver des techniques efficaces et innovantes. A part la traditionnelle consultation en cabinet, les spécialistes de cette thérapie manuelle proposent actuellement des séances en piscine.
Les bénéfices de l’eau
D’origine canadienne, l’ostéopathie aquatique se base sur les techniques traditionnelles qui visent à reconstituer l’harmonie de la mécanique du corps dans son ensemble afin de dresser les déséquilibres douloureux tels les troubles musculo-squelettiques et viscéraux, les effets du stress, les migraines et les insomnies.
Parmi les spécialistes de cette pratique, Ludwig Eydt est ostéopathe à la thalasso de Carnac et il confirme que « l'eau permet de s'affranchir des contraintes de la pesanteur et de la table de travail. On peut ainsi effectuer les manipulations sur l'avant et l'arrière du corps en même temps ».
Un processus accéléré
Pour un maximum de résultat, l’ostéopathie aquatique se pratique dans une piscine peu profonde avec une eau chauffée à 35°C. Cette température permet au corps de se relâcher complètement durant les séances de 40 à 45 minutes. Ce sont ces quelques règles de bases essentielles qui rendent la pratique de cette technique moins accessible à tous. Ludwig Eydt explique : « Seuls une vingtaine de thérapeutes exercent en France, essentiellement dans les centres de thalassothérapie ou de –thermalisme. Et, à ma connaissance, il n'existe qu'un seul cabinet libéral, à Aix-les-Bains, qui forme aussi des professionnels. »
Pour les personnes qui veulent essayer cette technique, l’ostéopathe propose un entretien et un premier bilan dans son cabinet pour connaitre tous les antécédents, les indications et les contre-indications. Après cette démarche, il procède à la séance immergée en soutenant la tête et les chevilles du patient avec des flotteurs. Le spécialiste observe les réactions du corps avec les mouvements de balancier, les rotations, les équilibres sur le plan horizontal et vertical dans un milieu sans appui. « À chaque traumatisme même léger, physique ou psychique, le corps compense pour retrouver un équilibre. Ce qui finit par créer des douleurs. Une perte de mobilité du genou peut avoir des conséquences sur le dos, les vertèbres cervicales... Or, le relâchement des tissus dans l'eau chaude permet de localiser l'origine des blocages plus vite et de les corriger encore plus efficacement ».
Médecines douces : remboursement des mutuelles santé
Depuis quelques années, on rencontre une certaine attirance pour les médecines alternatives et naturelles. Parce qu’elles sont efficaces et ne présentent pas d’effet secondaire, les médecines douces sont les préférées des patients pour guérir des troubles fonctionnels chroniques tels les douleurs d’estomac, les mal de dos, les insomnies, les migraines, etc. En optant pour l’acupuncture, l’homéopathie, l’ostéopathie, la phytothérapie et autres thérapies du genre, les gens recherchent une autre façon de soigner le corps, et en même temps, l’esprit.
Suite à un tel engouement, les grands centres hospitaliers commencent à en proposer même si ces dernières ne sont pas toujours remboursées par la Sécurité Sociale. Mais une solution existe : une fois qu’elle est pratiquée par un médecin conventionné (médecin général avec une spécialité en médecine douce), la consultation est prise en charge sur le tarif conventionné et sera remboursable par la Sécu.
De son côté, l’Assurance Maladie reconnaît l’homéopathie et l’acupuncture et la pratique de ces dernières est remboursée à 70% du tarif conventionné, soit 20 ¤. C’est aussi le cas de l’ostéopathie une fois qu’elle est pratiquée par un médecin. Pour ce qui est des autres spécialités de la médecine douce, la Sécurité Sociale et la médecine officielle ne sont pas encore convaincus de leur efficacité thérapeutique.
Pour les adeptes de ces médecines alternatives qui recherchent une prise en charge alternative, les diverses mutuelles proposent actuellement des solutions de remboursement sous forme forfait. Puisque les médecines douces allègent beaucoup les frais des soins médicaux classiques, elles sont prêtes à vous proposer des forfaits intéressants. Il ne vous reste plus qu’à faire le calcul de votre budget annuel, comparer les offres sur le marché, calculer le prix de la cotisation et choisir la formule la plus adéquate adaptée à votre cas.